Le tour du monde en 80 jours (J.Verne)

tm_1Tome 1
pinceau Aude Soleilhac
couleur
Anne-Claire Jouvray
d’après Jules Verne
aux éditions delcourt

Format : 29,4 x 22,2
Nombre de pages : 48
ISBN / EAN : 978-2756004723
En librairie le 6 février 2008
Etat : épuisè

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tm_2Tome 2
pinceauAude Soleilhac
couleur
Aude Soleilhac
d’après Jules Verne
aux éditions delcourt

Format : 29,4 x 22,2
Nombre de pages : 48
ISBN / EAN : 978-2756011011
En librairie le 4 février 2009
attention ! Bientôt épuisé.

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tm_3Tome 3
pinceau
Aude Soleilhac

couleur
Aude Soleilhac
d’après Jules Verne
aux éditions delcourt

Format : 29,4 x 22,2
Nombre de pages : 48
ISBN / EAN : 978-2756017297
En librairie le 6 octobre 2010
Etat : épuisè

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tm_1Intégrale (1-2-3)
pinceau Aude Soleilhac
couleur
Anne-Claire Jouvray
d’après Jules Verne
aux éditions delcourt

Format : 29,4 x 22,2
Nombre de pages : 144
ISBN / EAN : 978-2756047782
En librairie le 16 octobre 2013

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Résumé :

Londres, 1872. Le valet Passepartout entre au service du sévère et pointilleux Phileas Fogg. Ce dernier ayant parié qu’il ferait le tour du monde en quatre-vingts jours, ils embarquent tous les deux dès le lendemain pour un voyage semé d’embûches. Mais ils ignorent qu’ils sont suivis par un détective opiniâtre. Gageons que ce dernier ne parviendra pas à stopper leur formidable course contre la montre.
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Traductions :

La série Le tour du monde en 80 jours
est également éditée :

  • en Corée,
    • au Brésil,
    • en Grèce.

     

tm80USA –

Editeur : Papercutz
Format : 23 x 17 cm
Nombre de pages : 144
ISBN / EAN : 978-1597072847
En librairie 8 novembre 2011

 

 

 

tm80-2ITALIE –

Editeur : Tunué
Format : 27 x 20 cm
Nombre de pages : 144
ISBN / EAN : 978-8897165491
En librairie 1 janvier 2012

 

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Critiques :

Nous voici en présence d’une adaptation en bande dessinée d’un roman d’aventures devenu un grand classique car il fait partie de ces ouvrages que nous croyons tous connaître. Qui oserait dire qu’il ne connaît pas « Le tour du monde en 80 jours » ? Je reconnais que l’affaire est beaucoup moins simple car certains, peu nombreux en fait, ont lu le roman d’origine tandis que d’autres, en beaucoup plus grand nombre, ont vu une adaptation en dessin animé qui a fait les beaux jours de la télévision et des émissions pour la jeunesse… Mais il faut savoir que ce roman mythique a été adapté deux fois au cinéma, deux fois en dessin animé, une fois en téléfilm et une en jeu vidéo avant d’arriver, enfin, en bédé !

Aujourd’hui, faire le tour du monde si vite n’impressionne plus car les records tombent les uns après les autres. Rappelons encore, avant d’ouvrir le premier volume de cette adaptation, que c’est ce roman qui a donné l’idée de la création du trophée Jules Verne qui motive marins et équipages, idée d’Yves Le Cornec en 1985. Actuellement, le temps de référence est celui de Loïc Peyron et ses amis en plus de 50 jours…

Mais qu’est ce qui provoque le départ de Phileas Fogg pour son périple ? Tout commence à Londres, au Reform Club, dans une ambiance « so British »… La technique permet de faire le tour du monde très rapidement… Dix fois plus vite qu’il y a cent ans (nous sommes en 1872)… En quatre-vingts jours ! Non ! Si ! et un pari est engagé entre Phileas et ses amis du club… La modique somme de vingt mille livres…

Dès lors, avec méthode et obstination le gentleman s’affaire pour gagner son pari. Il est accompagné par son serviteur français Jean Passepartout qu’il vient d’embaucher à la place de son vieux majordome qui avait eu l’outrecuidance de lui servir une eau de barbe trop froide de quatre degrés. Il faut dire que Phileas est très précis, scientifiquement attaché à tous les détails… C’est presque une pathologie…

Nos deux voyageurs partent donc en train de Londres et doivent donc revenir avant quatre-vingts jours d’un périple qui n’a rien de tranquille. Sans le savoir, ils vont être suivis et perturbés par un policier, le détective Fix, qui est persuadé que notre voyageur est parti après avoir volé la banque d’Angleterre…

Dans ce premier opus, nous voyagerons de Londres à Bombay en passant par Paris, Turin, Suez… mais c’est dans le train entre Bombay et Calcutta que Phileas aura sa première grosse surprise…

Le scénario et le découpage sont très proches et respectueux du roman de Jules Verne. Certes, pour respecter le rythme propre à une bande dessinée les auteurs ont choisi de mettre quelques poursuites qui donnent la possibilité de pages plus visuelles comme à Bombay (pages 36 à 42). Même si les dessins sont assez éloignés de ceux de Hergé, cela ressemble un peu à une citation de Tintin au Tibet, Haddock et Passepartout étant confrontés à la vache sacrée (la même ?). Passepartout attrapera son train in extremis comme Haddock son avion…

Le dessin et la narration graphique sont parfaitement adaptés au roman initial et le lecteur est pris par ces images sans aucune réticence… Les couleurs d’Anne-Claire Jouvray sont, à mon avis, un peu fortes et c’est peut-être pourquoi Aude Soleilhac les reprendra à son compte dès l’album prochain… J’aime particulièrement le graphisme d’Aude Soleilhac car il fallait se glisser entre les illustrations d’origine de Neuville et Benett et la version animée Claudio Biern Boyd que beaucoup de jeunes ont encore en tête. Le pari est réussi et l’album devrait satisfaire de très nombreux lecteurs par son réalisme libre et son dynamisme enchanteur.

Shelton – critiqueslibres.com
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entleman dont l’existence est réglée comme une horloge, Phileas Fogg vit au rythme du tic-tac de sa montre. Le moindre manquement à ce principe a souvent valu à ses majordomes d’être congédiés. Cette attitude lui vaut également d’être gentiment raillé par ses collègues du Reform Club. Pourtant, ces derniers ne sont pas au bout de leurs surprises car, en acceptant le pari insensé de Fogg d’effectuer le tour du monde en 80 jours, ils sont loin de se douter qu’ils vont être à l’origine d’une des plus grandes aventures de l’époque. Il sera accompagné dans son périple par Passepartout, son nouveau domestique, qui pensait pouvoir mener une vie tranquille en acceptant ce travail.

Le Tour du Monde en 80 jours est sans doute l’œuvre la plus connue et la plus populaire de Jules Verne, devant 20 000 lieues sous les mers ou encore Voyage au centre de la Terre. Ce succès s’explique, à l’origine, par un récit profondément ancré dans son époque, et par la suite, avec cette idée d’un homme capable de se surpasser pour aller au bout de ses idées. Les exploits d’hommes extraordinaires fascineront toujours les hommes ordinaires, il suffit de regarder l’engouement suscité par le Tour du Monde à la Voile pour s’en rendre compte.

Les adaptations sont nombreuses, qu’il s’agisse du théâtre, du cinéma ou de la télévision. L’adaptation en dessin animé a particulièrement marqué une partie de la génération téléphage des années 80, en la faisant rêver et espérer à chaque épisode que Philéas Fogg et Passepartout mènent à bien leur projet.

Il manquait au neuvième art une adaptation digne de ce nom. C’est chose faite avec ce projet de Loïc Dauvillier publié dans la collection Ex-Libris aux éditions Delcourt regroupant les chefs d’œuvre de la littérature. Après Oliver Twist, le scénariste relève un défi d’envergure. Le choix d’une adaptation en trois volumes est judicieux car il contraint à l’essentiel, donnant ainsi un rythme certain au récit, un aspect particulièrement intéressant car le temps est une des composante essentielle du roman. La première moitié de l’album répond parfaitement à cette dynamique. Mais par la suite, en voulant s’attarder sur certains aspects marquants, le scénariste s’égare un peu en étirant des scènes qui ne méritaient pas un tel développement, à l’image de la bagarre impliquant Passepartout et les hindous. Cette différence de traitement des évènements nuit à l’ensemble alors que l’auteur avait réussi à trouver le bon équilibre entre le récit et les éllipses, qu’il s’agisse de présenter la personnalité de Philéas Fogg, de la rencontre avec Passepartout ou encore du pari.

Le dessin d’Anne Soleilhac, qui signe là son premier album, est en parfaite adéquation avec l’esprit du roman. Elle a su trouver un juste équilibre entre l’importance de l’action et les personnages d’un côté, et celle des décors de l’autre, marquant ainsi suffisamment les paysages sans s’enfermer dans des références historiques trop exigeantes. Son style, proche de celui de Jérôme Jouvray (Lincoln) s’adapte finalement très bien à l’histoire imaginée par Jules Verne. Il en est de même pour les couleurs d’Anne-Claire Jouvray qui alterne subtilement les ambiances en évitant une luminosité et des teintes trop vives.

Ce premier tome de Tour du Monde en 80 jours est une adaptation réussie, d’une lecture agréable et fidèle à l’œuvre originelle, qu’il s’agisse du caractère des personnages ou des évènements. Les prochaines tomes seront naturellement plus denses et plus passionnants du fait des difficultés à venir et auxquelles seront confrontés nos deux aventuriers.

Olivier – bdgest

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Liens :

Aude Soleilhac : http://audesoleilhac.com/
Editions Delcourt : http://www.editions-delcourt.fr/

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