Thierry Martin
Thierry Martin
aux éditions de la Gouttière
Format à l’italienne : 25,5 x 19,5 cm
Nombre de pages : 32
ISBN / EAN : 979 10 92111 41 5
En librairie le septembre 2016
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Lorsque Myrmidon enfile un déguisement, le monde qui l’entoure n’est plus le même…
Vêtu d’une peau de bête et lance en main, Myrmidon se retrouve projeté à l’époque de la Préhistoire, mais attention à l’effrayant tigre aux dents de sabre…
In each episode, Myrmidon arrives in this pyjamas. As soon as the finds a costume and puts it on, adventure begins inthe imaginary world related to it. An endlesse discovery of childhood universes, easy read alon for the very young. A brillant variation on Little Nemo.
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Une édition souple est également disponible pour les collectivités.
Renseignement auprès des éditions de la Gouttière.
contact@editionsdelagouttiere.com
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L’histoire :
Le petit Myrmidon se promène dans la nature en babygros, lorsqu’il est doublé par un petit chien tenant une lance et une peau de bête dans la gueule. Myrmidon le poursuit et parvient à s’accrocher à la peau. Puis il dispute au chien ces deux attributs en tirant fort de son côté. Il remporte la mise et s’habille donc aussitôt en homme des cavernes. Or le chien aboie justement à l’entrée d’une grotte préhistorique. Myrmidon s’en approche et aboie plus fort que le chien, ce qui fait écho et met en fuite le petit animal… croit-il. En réalité, ce qui a effrayé le chien, c’est l’apparition d’un tigre gigantesque aux dents de sabres derrière l’enfant. Epouvanté, Myrmidon s’enfuit à son tour à travers le dédale de la grotte. Aculé contre une paroi, il ne doit son salut qu’à l’indication du petit chien de le suivre à l’intérieur d’un étroit conduit. Myrmidon rampe un peu et se retrouve dans une cavité plus spacieuse. Une torche se trouve abandonnée sur le sol, ce qui permet à Myrmidon d’avancer en profitant des peintures rupestres ornant les murs de la grotte. C’est curieux d’ailleurs : ces dernières relate sa propre mésaventure face au tigre géant…
Ce qu’on en pense sur la planète BD :
Nez rouge et tignasse rousse, le petit Myrmidon embarque cette fois les très très jeunes lecteurs à travers la thématique des hommes des cavernes. Le biais imaginé par le scénariste Loïc Dauvillier est toujours la BD sans phylactère, majoritairement découpée en deux cases par pages (sur 32 planches à l’italienne), pour une lecture ultra rapide. Tous les ingrédients du thème, qui sont parvenus à travers le temps jusqu’à notre XIXème siècle civilisé, sont donc logiquement réunis : peau de bête, lance, grottes, peintures rupestres, paisible mammouth et tigre aux dents-de-sabres cher à Rahan… Si ces deux bestioles sont d’ailleurs protagonistes amis du célèbre film d’animation L’âge de glace – LA référence que les bambins ne manqueront pas d’évoquer dans le registre – ce ne sera pas le cas dans l’aventure virtuelle vécue par Myrmidon. Car rappelons le concept : c’est le costume qui plonge Myrmidon dans ses aventures ; sitôt qu’il le perd, il revient à la réalité. Comme d’habitude, Thierry Martin gère le dessin de manière simple et fluide, s’encombrant peu de décors (l’essentiel prime, vu le public-cible), voire de couleurs. On note que les auteurs parviennent à faire une astucieuse mise en abyme doublée d’un clin d’œil, avec la référence à la première BD de l’histoire : l’art pariétal… dévoilant en doublon la mésaventure qui vient d’être vécue par Myrmidon. Bon courage aux parents qui chercheront à expliquer la symbolique de la séquence à leurs bambins !
PAR Benoît Cassel
Myrmidon aux oreilles et au nez rouges enfile une peau de bête et prend une lance d’homme préhistorique. Peau de bête et lance arrivent dans la gueule d’un chien. Dans sa course qui a visiblement commencé bien avant le début du livre, le chien s’est fait alpaguer par Myrmidon. Ce tout petit bonhomme qui a bien des aventures à vivre.
Myrmidon en est à sa cinquième aventure.
Bien. Myrmidon, Myrmidon, c’est mignon, ça sonne bien. Mais ça ne fait peut-être pas que sonner bien ?
Myrmidon : en grec ancien, ça fait référence à « fourmi ». Le terme Myrmidon est aujourd’hui désuet, mais en langage familier, il signifiait « petit homme chétif, insignifiant ». Dans la légende, les Myrmidons, conduits par leur roi Achille, ont participé à la Guerre de Troie et ont été d’intrépides combattants.
Myrmidon (vous m’excuserez, c’est tellement mignon à prononcer que je ne me lasse pas de l’écrire) est un adorable petit personnage fort attendrissant qui a une imagination absolument sans bornes et est toujours le plus fort.
Un tout petit enfant, en somme… de 18 mois, 2 ans, encore avec ses couches culottes qui a le monde entier et la vie devant lui, ravi de tout et qui n’a (presque) peur de rien.
Et voilà comment sont découpées ces aventures complètement muettes : 2 cases par planche, 1 action par case, dont l’orientation dans la page change en fonction du type d’action
Ces aventures en BD sont complètement muettes, pas un mot ni une lettre à l’horizon, juste le dessin, le découpage en case, le jeu avec les lignes, l’orientation dans la planche pour saisir le rythme, l’action, l’enchaînement, la narration.
C’est parfaitement adapté aux tout-petits bouts et ça déconcerte évidemment les adultes qui ont oublié comment lire des images.
Vous imaginez, votre petit de 2 ans qui vous explique l’histoire ?
Alors pour tout ça, c’est formidable !
Et en plus il y a des autocollants à la fin de l’album.
Par là, le site des éditions de la Gouttière qui font un merveilleux travail d’éducation à l’image !
Lisa Bienvenu
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En attendant ce beau jour où votre chérubin se mettra à lire avidement vos classiques, vous devriez lui mettre entre les mains un des albums de Myrmidon, comme le dernier à être paru: Myrmidon et la grotte mystérieuse. Cette BD en 29 pages, 56 cases est accessible à tous car il n’y a pas de bulle. Aux parents de raconter l’histoire. Celle-ci est facile à comprendre pour les bambins car elle est linéaire. Le dessin est simple mais les différentes émotions ressenties par Myrmidon sont bien retranscrites. J’aime que Myrmidon est un petit enfant auquel il est facile de s’identifier. J’aime que l’histoire contienne des rebondissements bien qu’elle s’adresse à un très jeune public. J’aime (dans cette album) la façon dont la couleur est utilisée pour faire la transition entre le rêve et la réalité. J’aime moins la couleur rouge du nez et des oreilles de Myrmidon. Et un doute persiste? Qu’est-il arrivé à ce brave Mamouth?
Conclusion: une belle introduction à la BD pour les tout-petits et à moins de 10 euros, moi je dis oui!